[./bons_baisers_2d2.html]
[./index.html]
[Web Creator] [LMSOFT]
17janvier 1966. Nous sommes un lundi, il est 18h49 et les premières notes de la Suite Lorraine arrivent aux oreilles des auditeurs de France Inter, suivies très vite de bruits de baisers. Une voix annonce «Bons Baisers de Partout, un émission secrète de…» mais elle est coupée par un «ccchhhhuutttt». Quel est donc ce service parallèle qui vient de prendre possession des ondes?

Mais flash back d’abord et retour en 1965 où l’Angleterre est en train de conquérir le monde avec deux armes secrètes: les Beatles et James Bond. Comme souvent en pareil cas, la France est l’un des derniers pays touchés par ces deux raz de marées; mais pour être tardive la secousse n’en est pas moins violente et l’agent 007 triomphe avec autant de brio sur ses ennemis que sur les écrans français.
Il n’en faut pas plus, si l’on peut dire, pour que Roland Dhordain directeur depuis 1963 des programmes de France Inter, ait l’idée d’un feuilleton d’espionnage. A l’époque le feuilleton radio est encore en vogue, plus pour très longtemps toutefois; sa belle époque touche à sa fin mais personne ne le sait encore.

Ce sont Louis Rognoni, vieux routier de la radio, et Pierre Dac qui sont chargés d’élaborer cette pochade du genre. Dans l’esprit des responsables de France Inter, il s’agit juste d’un bouche trou, pas d’une œuvre de longue haleine; simplement histoire de surfer avec humour sur la mode du moment. L’émission s’étalera pourtant sur un septennat, avec quelques pauses toutefois, et sera le chant du cygne des feuilletons radio.

  
Suite du dossier confidentiel
P-BONS BAISERS DE PARTOUT-STOP-BONS BAISERS
furax