Peut-on imaginer plus belle affiche que cette distribution là ?
Michel Galabru (1924) en White, Paul Préboist (1927-1997) en Black, Jean-Pierre Darras (1927-1999) en commissaire Socrate, Bernard Haller (1933-2009) en Fouvreaux, Dany Saval (1942) en Mlle Fiotte, Jean Le Poulain (1924-1988) en Klakmuf, Michel Constantin (1924-2003) en Grougnache, Roger Carel (1927) en Pr Solodovenko, Fanny Cottençon (1957) en Carole Hardy Petit, Xavier Gélin (1946-- 1999) en Théo Courant et Mylène Demongeot (1936) en Malvina. Voilà pour les personnages principaux.
Rajoutons des petits rôles pour Pierre Desproges (1939-1988), Pierre Tchernia (1928), Pierre Tornade (1930), Jacques Fabbri (1925-1997), Coluche (1944-1986), Gérard Hernandez (1933), Pierre Mondy (1925), Philippe Nicaud (1926-2003), Jean Richard (1921-2001), Georges Géret (1924-1996), Maurice Risch (1943), Maurice Chevit (1923), Mario David (1927-1996), Patrick Préjean (1944), Jean-René Caussimon (1918-1985), Jean-Marc Thibault (1923), Henri Virlojeux (1924-1995), Daniel Gélin (1921-2002).
On y distingue même Jacques Pessis, le légataire de Pierre Dac.
Arrêtons-nous car la liste est longue. On aura presque tout dit quand on aura précisé que le film était signé par Marc Simenon (1939-1999), le fils du romancier et compagnon de Mylène Demongeot.
Tout le monde a mis du cœur dans cette adaptation du Boudin Sacré mais la sauce n’a pas pris (moins de 900.000 spectateurs sur la France) et a tourné plutôt en eau ... de boudin.
Dommage ! Car en plus nombre de dialogues étaient d’une vraie loufoquerie dacquienne.
Pour autant le film n’est quand même pas réussi. En fait, il est difficile et peut- être même impossible de faire passer des truculences radiophoniques sur la pellicule. Hormis des films comme Helzapoppin et ceux des Marx Brothers, peu de scénarios de ce genre ont connu de grands succès. Et encore convient-il de la relativiser les succès des Marx dans la mesure où plusieurs de leurs films furent des échecs commerciaux.
Toujours est-il que ce film là s’il reste inoubliable, ce n’est pas par ses qualités.