Malgré l’allusion au conte de Rudyard Kipling, l’action débute loin des Indes puisque nous sommes dans le joli département de Meuse et Loire à Morzy-les-Gaillardes plus précisément. Or donc, dans cette jolie localité la nouvelle centrale hydraulique diffuse une curieuse lumière qui éteint littéralement la volonté des habitants de la bourgade.

On imagine bien ce qu’un génie criminel comme Furax, ou encore une organisation démoniaque comme celle des Babus pourraient faire d’une telle invention ! Mais que dirait-on alors d’une alliance entre les Babus et Furax lui-même ?

A noter que le rôle de l’inventeur de cette création diabolique, le fameux Pr Gregory Moshmosh ne sera autre que le célèbre ésotériste Jacques Bergier (1912-1978), lequel finira par laisser la place au toujours truculent Roger Carel.

Si la dinguerie est toujours présente dans la série, cette deuxième saison sur Europe 1 reste néanmoins en retrait par rapport à la précédente (et également par rapport à la suivante mais à l’époque on ne le sait pas encore).

Bref, nous dirons qu’il s’agit surtout d’une saison de transition. Notons toutefois que nos compères finiront par atterrir sur la planète … Astérix qui n’a rien à voir avec le personnage de bande dessinée puisqu’il n’a pas encore été créé. C’est le chansonnier anarchiste et franc-maçon, Léo Campion (1905-1992) qui interprétait le dictateur de cette planète, le président Clodomir, rival de cœur de Furax pour les yeux de la belle Malvina.